Le ministère du logement confirme que les surfaces privative et habitable « ne seront pas modifiées » et que l’obligation de mentionner les deux surfaces dans les actes de vente de lots de copropriété s’applique donc bien à partir du 25 juin.
A la demande de la veille DIAGNOSTIC le 17 avril dernier, Claude Dilain, sénateur de Seine-Saint-Denis et rapporteur de la loi au Sénat, avait transmis la question aux services du ministère du logement. Dans une réponse du 29 avril, celui-ci annonce que les définitions des surfaces privative et habitable « ne seront pas modifiées » et que l’obligation de mentionner ces deux surfaces dans les promesses de vente ou d'achat et dans les actes authentiques de vente d'un lot ou d'une fraction de lot de copropriété s’applique « sans nécessité d'un nouveau décret ».
Le ministère du logement considère en effet que les deux surfaces sont « déjà définies » par décret en conseil d'Etat : la surface privative est définie aux articles 4-1 et 4-2 du décret n°67-223 du 17 mars 1967 pris pour l'application de la loi de 65 et la surface habitable à l'article R111-2 du CCH.
Voilà qui met donc fin au débat qui s’était instauré dans la profession depuis la promulgation de la loi Alur le 24 mars. Sous réserve de la position des notaires sur la question, rien n'empêche les diagnostiqueurs de proposer à leurs clients le double mesurage dans le cadre des ventes qui feront l'objet d'une réitération par acte authentique après le 24 juin 2014.